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La force de l'écoute active : du réactionnel au relationnel

Dernière mise à jour : 27 sept. 2021


« Et vous en avez parlé à vos parents ?

-Non moi mes parents je leur dis rien, ils m’écoutent pas . »

Petit extrait de dialogue avec un ado en entretien.


D’où vient cette impression de ne pas être écouté ?


A première vue, c’est peut-être dû à l’absence d’espace de parole : trop d’occupations, trop de soucis, rythme soutenu, pas le temps… Difficile d’intégrer physiquement dans sa vie quotidienne un espace-temps qui offre à l’autre la possibilité de se dire.


Mais la non écoute peut-être beaucoup plus subtile.


Quand l’ enfant ou le conjoint.e commence à parler, et qu’il est de suite interrompu « oh ! ça me rappelle , moi, quand… » « oh ! Comme moi ! » Et hop, le temps de parole est usurpé, sans que l’écoutant ait terminé.


Première condition de l’écoute : se taire. C’est tout bête, mais tellement difficile dans certains cas…


Et puis il y a aussi toutes ces réactions émises sans réflexion.


Quand la réponse de l’écoutant se résume à un « ha oui… » vague, sans regard appuyé. Une impression d’indifférence qui ne donne pas envie de poursuivre.


Quand la réponse minimise le ressenti de l’écouté : « ho, ce n’est rien, ça va passer, tu te fais toujours trop de souci »

Pire, quand les propos sont niés, « mais non, tu dis n’importe quoi."


Quand les réponses sont jugeantes, enfermantes : « avec toi je m’y attendais, ça m’étonne pas ! »

Quand l’interprétation de la réponse donnée modifie ce qu’essaie d’exprimer celui ou celle qui parle .


Nous avons tous fait l’expérience de ne pas être écoutés, et nous avons tous, en tant que parents ou avec notre conjoint.e, laisser passer l’opportunité d’écouter en vérité.


Pourquoi ?


Parce qu’écouter demande des efforts…

C’est pour cela que l’on parle d’écoute ACTIVE.

Ecouter demande d’être en mouvement.


IL faut d'abord trouver , matériellement et concrètement, dans son planning hebdomadaire surchargé, des espace temps pour des échanges de qualité.


Il s’agit de créer une disponibilité extérieure, mais surtout intérieure.

Laisser un espace intérieur ouvert, disponible, concentré sur l’autre, demande beaucoup de souplesse, de tolérance, de capacité d’accueil.

Se mettre en mouvement, à l’intérieur de soi, pour ne pas se laisser envahir par ses propres pensées, ses pré jugés, ses soucis,…

Laisser son moi envahissant à la porte de l’échange.

Juste le temps d’écouter, avec attention et sans jugement, celui ou celle qui s’exprime.


La vertu de l’écoute active se situe là, au cœur de l’échange.

Elle nourrit, apaise, fortifie, la relation.


Laisser échapper ces temps d’écoute- de vraie écoute-entraine un délitement du lien.

En ce temps de rentrée, parfois surchargé, ne laissons pas échapper l’occasion de rejoindre nos proches.


Vivre des relations de qualité, c’est exigeant, mais tellement gratifiant !


Si vous souhaitez découvrir et expérimenter les clés de l'écoute active, n'hésitez pas à participer à la formation que je propose en cabinet le 7 octobre.

Inscriptions par mail ou par téléphone.

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